Donkonrou
- Qu’est-ce que le DONKONROU ?
Le Donkonrou est le premier mois de l’année du peuple Baatonou et des peuples qui utilisent le calendrier lunaire. Aujourd’hui l’on reconnait ce mois en référence au mois de la Tabaski, dernier mois du calendrier lunaire. En effet, le DONKONROU se célèbre 40 jours après la fête de Tabaski.
Le DONKONROU se célèbre en deux étapes : le rituel du lancer du feu et les réjouissances populaires.
- Le rituel du lancer du feu
Le soir, tous les regards tournés vers le couchant, la foule accompagne le dignitaire religieux. Première étape, le rituel de la prédiction. Le dignitaire, sous les regards de la foule, après des mots de prière pour l’année à venir, jette les colas pour ensuite traduire leur langage. Il en résulte une idée globale de ce que l’année réserve pour le peuple. De nouvelles prières sont ensuite adressées à Dieu, via les mannes des ancêtres.
C’est après cette étape que le dignitaire, en premier, allume un bûcher. Il en retire ensuite une bûche. A sa suite, dans l’ordre, les collaborateurs du dignitaire, puis les autres personnes anonymes allument, à leur tour, leur bûche en paille. Une fois les feux allumés, tout le monde se dirige vers l’Ouest pour y jeter le feu. Ainsi, le symbolisme veut que le feu consume les problèmes de l’année écoulée, et que le « soleil se couche avec les problèmes » et qu’il se réveille avec le bonheur ».
- Les réjouissances populaires
Elles commencent par l’abondance alimentaire. Ce jour, en effet, tout le monde devra manger à satiété. Dans les anciens temps, une chasse spéciale était organisée pour la cause dans chaque famille. Aujourd’hui, les poulets font l’affaire. A chacun son poulet entier. Après, s’étale encore une fois l’incommensurable culture Baatonou avec, en prime, les musiques et danses cultuelles jusqu’à l’aube. Le mois de DONKONROU est un mois de piété au cours duquel la plupart des divinités du panthéon Baatonou font peau neuve et reçoivent diverses offrandes de la part des adeptes.
- Pourquoi célébrer le DONKONROU
Sans se noyer dans le bruit de la vaine mode de slogan du « valorisons nos cultures », le Promoteur a décidé d’inscrire la fête du DONKONROU sur le marché culturel mondial au regard de son originalité, et surtout de la mobilisation endogène qu’elle suscite au sein de la communauté Baatonu et des communautés associées (Peulh, Boo, Dendi…).
Ainsi, depuis 2011, le Promoteur a toujours célébré cet événement très sobrement pour marquer la journée connue sous le nom de « Nouvel An Baatonou ».
- Qui organise le DONKONROU?
Plusieurs structures que sont :
- L’Association des Jeunes pour la Promotion de l’Education et la Culture, ONG AJePEC, en tant initiateur et porteur du projet, à en charge l’organisation pratique (mobilisation des ressources, chronogramme, accueil et réception des invités, planification, logistique…).
- Deema Radio 90.2 MHz se chargera du volet médiatique et visibilité de la fête ainsi que le marketing et la visibilité des partenaires
- Les partenaires s’investissent dans l’accompagnement technique, matériel et financier du comité d’organisation dans la mise en œuvre du projet.
- OBJECTIFS
II-1. Objectif General
Contribuer à la restauration des valeurs culturelles identitaires du patrimoine Baatonou.
II-2 Les objectifs spécifiques
De façon spécifique, les objectifs que visent les organisateurs sont :
Marquer la journée du DONKONROU comme une journée nationale et internationale, à l’instar du nouvel an chinois.
Faire connaître davantage le DONKONROU au peuple béninois et du monde entier.
Offrir un véritable espace de promotion et de communication aux partenaires à travers une forte visibilité autour des activités culturelles et cultuelles liées à cette célébration.
FESCIC
SORTIE CULTURELLE, TOURISTIQUE ET SCIENTIFIQUE
SALON DES ARTS, DES LANGUES ET DE L’ALPHABETISATION
INITIATION DES ADOLESCENTS ET JEUNES AUX DANSES TRADITIONNELLES
EQUITATION & SPORTS
Nos projets
Projet de création, de production et de diffusion d’une pièce théâtrale retraçant la résistance coloniale de BIO GUERRA, au Nord du Dahomey, actuel Bénin
Description :
Dans le Nord du Bénin, le secteur de la culture est dans une certaine léthargie. Et de façon particulière l’histoire de la résistance coloniale est peu connue et est en voie de disparition. Cela se justifie du fait que les très peu d’action visant une exploitation économique sont proposées dans ce secteur. La diffusion d’une pièce sur la résistance coloniale de Bio GUERRA, en 2016 a permis de constater ce fait déplorable. Et si nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple parce qu’un peuple sans histoire est un monde sans âme, il urge de prendre conscience le plus tôt que possible pour retracer et sauvegarder la mémoire d’un peuple en prenant des mesures hardies et adéquates. C’est dans cette logique qu’AJePEC Su Dom Se dans l’élaboration du présent projet de création, de production et de diffusion d’une pièce théâtrale retraçant la résistance coloniale de BIO GUERRA, au Nord du Dahomey, actuel Bénin dont l’idée est de Contribuer à la diffusion des valeurs socioculturelles traditionnelles à travers des créations artistiques professionnelles notamment le théâtre au tour de ses grandes figures.
JEUNES POUR JEUNES
Au Bénin, malgré l’arsenal Juridique et institutionnel bien fourni pour bouter les Violences basées sur le genre, ce fléau est encore d’actualité en raison des enjeux culturels, socioéconomiques et religieux qui les caractérisent. Ce fléau représente un champ d’épines dont le défrichage peut libérer la jeune génération du chômage et favoriser le développement local.
Il s’agira entre autres, de renforcer les actions de préventions des VBG, de rendre progressivement autonome les femmes/filles, de prendre des mesures hardies pour punir sévèrement les auteurs de ce fléau, de promouvoir et valoriser les droits de la femme et des jeunes en particulier les filles et enfin de mobiliser des ressources financières qui débouchent sur la lutte contre les VBG, les chômages et la pauvreté. Convaincus de cette situation, les Partenaires Technique et Financiers (PTF) participent aux côtés de l’Etat béninois à accompagner les ODDF/OJ. C’est donc dans cette logique que CARE International Bénin/Togo à travers son Projet Promotion et Valorisation de la Jeunesse a sélectionné AJePEC Su Dom Se pour la mise en œuvre du sous-projet : Jeune pour Jeune Su Kom Kosi pendant une durée de 06 mois.
Médecins du Monde
La forte prévalence des violences faites aux femmes et aux filles au Bénin , fait de la lutte contre ce fléau, une urgence de développement. Ceci est plus urgent si nous considérons la place de la femme dans nos sociétés.
Et c’est ainsi que, Médecins du Monde Suisse, dans sa vision de permettre à tous d’être de véritables acteurs de leur santé et de faire valoir leurs droits, a initié le projet Prévention et prise en charge des violences basées sur le genre dans les départements du Littoral, Zou, Borgou et Alibori.
Dans la mise en œuvre de ce projet, AJePEC Su Dom Se, association à but non lucratif intervenant sur les aspects culturels et artistiques a soumissionné et obtenu le partenariat avec MdM-CH sur l’activité « Prévention des violences basées sur le genre dans le rang des adolescentes et jeunes filles apprenties à travers des activités culturelles, artistiques et/ou sportives dans les, Parakou et Kandi »,
Il s’agissait de sensibiliser au moins 600 adolescentes et jeunes filles apprenties des métiers de l’artisanat âgées de 14 à 24 ans des villes ciblées. L’activité mise en œuvre dans la période de septembre à novembre 2022 a permis d’atteindre les objectifs de sensibilisation et information des cibles sur les thématiques convenus, mais aussi de renforcer leurs capacités d’autoprotection contre les violences et abus de tout type. Une stratégie innovante a été utilisée à travers l’art et la culture ainsi que des mesures de capitalisation et de pérennisation mises en place.